Le clic et l’humilité
La pêche à la ligne [soldats à l’arrière de la ligne de front], Agence Rol, (1915)
Tout fier de mon nouvel article, je clique sur « publier », et vogue ta vie ! Une dizaine de lecteurs en prend connaissance. C’est un petit blog et je ne suis pas encore arrivé à fédérer autour de lui une communauté.
Peut-être parce que je n’y passe pas assez de temps, peut-être parce que les notes ne sont pas si intéressantes… Je persiste néanmoins, car je suis attaché à ce projet. Pourtant, quand je regarde ma note, je ne la trouve pas si mauvaise que cela. Une aquatinte d’Otto Dix, une « attaque » de la note claire et nette, à défaut d’être originale. Il me semble avoir placé là quelques mouches pour attraper le chaland.
Et puis, voilà que sur Twitter… Parce que, lorsque je réalise une note de blog, un tweet est publié automatiquement. Donc, sur Twitter, voilà donc mon tweet « retwité ». Chance ! Un amateur a repéré ma note et la partage avec ses abonnés. Mon record ! Pour un peu, je chanterai mon bonheur dans la rue ! Pensez donc, 1137 impressions ! Record historique pour mes tweets.
Résultats ? Oh, 6 engagements totaux. Et sur le blog ? 2 sont venus lire ma prose.
Allons, faut que je continue à travailler !
L’important est de faire… C’est déjà un l
Petit exploit que de creer et tenir un blog.
C’est vrai qu’on aime bien avoir un retour, un mot, quelque chose qui indique que l’article a suscité une réaction.
Bonne journée
Yves
Merci pour ce petit signe ! C’est effectivement gratifiant, mais à moins d’être très égocentrique, on écrit toujours pour un lecteur, pour une « discussion », un échange.
Très belle article !! Persévérez dans cette lancée !
Un coup de blues, mon camarade? En tout cas nous sommes déjà au moins deux à t’avoir lu ! J’en profite pour te passer un amical bonjour !
Salut et fraternité ! Pas de blues (quoique…), juste, pour une fois, avoir quelques chiffres… Et constater (ce qui n’est guère nouveau) combien c’est difficile d’obtenir du clic ! À bientôt.